LES REPAS DU SHABBAT

L’ORDRE DU PREMIER REPAS DE SHABBAT

L’ORDRE DU PREMIER REPAS DE SHABBAT

Le Kiddoush du vendredi soir
La Mitsva Assé(active, où tu dois faire une action- le contraire, la Misva Lotahasei, ou tu dois ne pas faire) de la Thora de sanctifier le jour du Shabbat avec des paroles de louange sur la sainteté du jour est appelée « Mistva du Kiddoush » 
On rempli un verre entier de jus de raisin ou de vin (avec le tampon d’une autorisation rabbinique bien évidement) et on récite les versets suivants : « Yom Hashishi …mekadesh hachabbat »
On procèdera au Kiddoush avant le repas du Shabbat, dans la pièce où on mangera.

LES REPAS DU SHABBAT

LES REPAS DU SHABBAT

« Sehoudot Shabbat »(littéralement « repas du Shabbat ») 

ne sont pas de simple repas mais des repas d’une grande sainteté. Le moment du repas est un moment de miséricorde et d’élévation, propice à la bénédiction de toute la famille. Il représente également une occasion d’éduquer les enfants grâce à la Parasha 
(passages hebdomadaires de la Thora lues à la synagogue le Shabbat) et dans le respect des Mitsvot et du bon comportement ou encore de leur lire les lois du Shabbat dans un livre de lois…

LA PROCEDURE DU LAVAGE DES MAINS AVANT DE MANGER DU PAIN

LA PROCEDURE DU LAVAGE DES MAINS AVANT DE MANGER DU PAIN

On verse de l’eau d’un récipient ou d’un grand verre sur les mains et on récitera la bénédiction suivante : 
« Barouh’ ata Ado-nay Elo-heinou méleh haôlam, achère kidechanou bemitsvotav, vétsivanou âl nétilat yadaïm ».



 


Ensuite, on prendra 2 Haloths (pain de Shabbat dans la tradition juive (ou même du pain simple si on a oubliait d’acheter des Haloths) et on récitera la bénédiction suivante : 
« Barouh’ âta Ado-nay Elo-heinou meleh’ haôlam, hamotsi leh’em min haaretz ». 



On mange la Hala puis on mange la Sehouda de Shabbat. Louable sera la table accompagnée de Zmirot de Shabbat (littéralement chants de 
Shabbat) et de paroles de Thora (cf. fin du fascicule pour les chants de Shabbat)

NB : Lorsqu’on chante les Zmirot de Shabbat mot par mot, d’une voix douce et agréable, on sent un goût spirituel dans ces mots, dits de génération en génération, par des milliers et des milliers de Juifs et on s’imprègne de la sainteté et l’amour du peuple d’Israël. A la fin du repas, on récitera le Birkat Hamazone (béndiction spécifiques d’après le repas) avec une concentration pure en l’honneur de la sainteté du Shabbat. On rajoutera le passage « Retsé… » spécifique au Shabbat (cf. fin du fascicule).

HONEG SHABBAT

« HONEG SHABBAT » 
(littéralement, « les délices du Shabbat »)

Il est écrit « Et tu nommera le Shabbat Ôneg » et les Sages expliquent qu’on a une Mitsva de déguster le shabbat matériellement (par le corps) et spirituellement (dans l’âme).
Parle corps : par des repas prêts depuis vendredi.
Dans l’âme : par des paroles de Thora et des Zmirot au moment du repas, des prières, l’étude du Talmud et la lecture des Psaumes.

« Rabbi Yehouda a dit : tout celui qui honore le Shabbat recevra ce que son désire comme il est dit : 
‘’Et il se délice de D. et Il te donnera ce que ton désir’’ 
(Traité Shabbat, page 118) »

LE MATIN DU SHABBAT

LE MATIN DU SHABBAT

On retourne de nouveau à la synagogue avec les enfants pour prier dans ce lieu saint, la communauté toute ensemble.
Les Sages soulignent qu’une prière faîte en groupe est bien plus écoutée dans le Ciel.
On écoute également la lecture de la Thora. Les femmes et les jeunes filles qui ne peuvent pas aller à la synagogue, peuvent prier ou lire des Psaumes à la maison avec douceur.
Après la prière, on rentre à la maison manger la 2ème Sehouda de Shabbat.
On a une Mitsva de manger trois repas de Shabbat :
-un le soir
-un après la Prière du matin
-un le Shabbat après-midi

« Rabbi Chimhon Ben Pazi dit, Rabbi Yehochoua ben Levi dit au nom de Bar Kaparah, celui qui mange trois Sehoudot le Shabbat est sauvé de trois punitions 
1-de la pèriode difficile de la venue du Messie
2- de l’enfer
3- de la guerre de Gog Houmagog »
(Traité Shabbat, page 118) 


 

DEROULEMENT DU SECOND REPAS DE SHABBAT

DEROULEMENT DU SECOND REPAS DE SHABBAT

Déroulement du kidouch du jour de Shabbat : 

On soulève un verre rempli de jus de raisin ou de vin (avec une autorisation rabbinique bien entendu) et on dit : 
« Véchamérou béné Israel ète Achabbat laâsot èt hachabbate lédorotame bérith ôlam.
béni ou vène béné Israël oet y léôlam 
ki chéchète yamim âssa Ado-na¨i ète hashamayim véète haarèts ouvayom hachévii chavat vaïnafash . 
Al kèn bérah’ Ado-na¨i ète yom hachabbat vayékadéchéou : 
Barouh’ ata Ado-na¨i élo-hénou meleh’ aôlam boré péri aguefen »   


 


 Après cela, on procède directement à l’ablution des mains avec un récipient et on prononce la bénédiction suivante : 
« Barouh’ ata Ado-na¨i élo-hénou meleh’ aôlam achère kidéchanou bémitsvotave vétsivanou âl nétilat yadayim »


 
  Après cela, on prend à la main deux pains et on récite la bénédiction suivante : 
« Barouh’ ata Ado-na¨i élo-hénou meleh’ haôlam hamotsi léhem min haarèts »,

 

et on mange du pain. Le repas est accompagné de chants du jour de Shabbat et de paroles de Thora. 
A la fin du repas, on récite les actions de grâces en ajoutant le texte de Shabbat, comme cité ci-dessus. Il est permis de se reposer l’après-midi pour toute personne pour qui cela représente un plaisir.

SHABBAT APRES MIDI

SHABBAT APRES MIDI

L’après-midi on profite de la sainteté du jour pour la Thora, la lecture de Psaumes, l’étude de la Thora avec les enfants, les écouter et les éduquer au judaïsme. (leur transmettre des valeurs concernant la prudence vis-à-vis de la médisance, la réalisation d’actes de bonté, les bonnes vertus etc.)
Ce temps est aussi adapté à l’étude des Lois de Shabbat à partir d’un livre de Lois. 
 

Nos Sages (que leurs souvenirs soient bénis) disent : « le Shabbat et les jours de fêtes n’ont été donnés aux enfants d’Israël uniquement pour qu’ils y étudient la Thora, puisque durant les jours de la semaine ils sont préoccupés par leur travail, et n’ont pas la possibilité d’accorder un temps fixe à l’étude de la Thora comme il le faudrait. Le jour de Shabbat ils peuvent davantage s’y adonner puisqu’ils sont exempts de tout travail. » (Talmud de Jérusalem et Midrash)
En ce jour saint, chacun(e) peut parvenir à une élévation spirituelle par l’observance du Shabbat et de sa sainteté. 


  On mange le troisième repas de Shabbat avant ou après la prière de l’après-midi (« Minh’a »). A priori, même pour ce repas on prend deux pains. Mais si cela représente une difficulté pour la personne elle pourra aussi consommer des produits de boulangerie. Si cela représente également une complication- elle pourra consommer des fruits.
On priera Minh’a à la synagogue avec les enfants, et on assistera à la lecture de la Thora de cette prière.

LA SORTIE DE SHABBAT

LA SORTIE DE SHABBAT

Pendant Shabbat il est interdit de réaliser tout travail, et ce jusqu’à l’heure de la fin de Shabbat notée dans le calendrier. 
Après la sortie de Shabbat on prononce les mots suivants : 
« Barouh’ hamavdil bèn kodesh lé h’ol », 
et seulement à partir de ce moment-là on pourra réaliser un travail quel qu’il soit.

DEROULEMENT DE LA AVDALA

LE COMMANDEMENT DE « AVDALA » A LA SORTIE DE SHABBAT

Nous avons le commandement de rappeler la sainteté de Shabbat même après sa sortie lors du déroulement de la « Avdala » ( vient du mot différencier) ; on montre ainsi que le jour du Shabbat est distingué par sa sainteté des autres jours de la semaine.

DEROULEMENT DE LA AVDALA

Pour la Avdala, on prépare un verre rempli de jus de raisins, des parfums (toute plante avec une bonne odeur comme des épices, de la menthe….)
On allume une bougie.

On lève le verre et on dit :

« Rishon lé Tsion hiné inam vélirouchalayim mévasser étène : 
Al tissméh’i oyvati li ki nafalti kamti. Ki échèv bah’ochèh’ Ado- nai¨ or li : 
Vénoah’ matsa h’èn bééné Ado- nai¨ : Kèn nimtsa h’èn vétimtséou h’èn véséh’el tov bééné Elo-im véadam : 
Koumi ori ki va orah’ ouh’vod Ado- naï alayih’ zarah’ : 
Ki iné ah’ochèh’ yéh’asé érèts vaarafèl léoumim. Véalayih’ izrah’ Ado- naï ouh’vodo alyih’ yéraé :
Kos yéchouot éssa ouvéchèm Ado- nai¨ ékra : Ana Ado- naï hochia nâ. Ana Ado- naï hatslih’a na : 
Hatslih’énou. Hatsliah’ dérah’énou. Hatsliah’ limoudénou. Ouchlah’ bérah’a révah’a véatslah’a béh’ol maasé yadénou kédih’tiv : Issa bérah’a méète Ado- naï outsédaka méélo-hé ichô : 
Layéoudim hayta ora véssimh’a véssasone vikar : 
Ouh’tiv vayéhi david léh’ol dérah’av masskil va Ado- naï imo : Ken iyé imanou tamid :
Baroukh ata Ado- naï élo-hénou méleh’ haolam boré péri haguéfen.
Baroukh ata Ado- naï élo-hénou méleh’ haôlam boré miné béssamim
 -sentir l’odeur parfumée.
Baroukh ata Ado- naï élo-hénou méleh’ aôlam boré méoré haèch -profiter de la lumière de la bougie.
Baroukh ata Ado- naï élo-hénou méleh’ haôlam hamavdil bèn kodech léh’ol, ou vèn or léh’ochèh’ ouvèn israel laâmim ouvèn yom achévii léchéchet yémé amâssé , Barouh’ ata Ado- naï hamavdil bèn kodech léh’ol ».


 Si l’on ne possède pas de parfum et de bougie cela ne nous empêche pas de réaliser ce rituel : on pourra dire la bénédiction sur le vin et sur la « Avdala ».